J’aime cette heure indélébile où le ciel nous regarde, qui se métamorphose. L’air se tait. Seuls, quelque cliquetis d’acier de pacotille et le froufrou d’une aile livrent un semblant d’existence. Un sifflement ou un murmure ; l’oiseau entre les deux déploie son pouvoir et me nargue innocemment. Petite terrienne dans l’immeuble aux fenêtres intimes ouvertes sur l’emploi du temps, en l’immeuble de personne, posé dans la ville vide, posé dans un monde vide, sans doute.
15/08/16, Martine Cros, J’aime cette heure
Une écriture dans laquelle je me reconnais.
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D’où nos bleus…à l’âme commune…
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