Ton visage à mon
Chevet vaut
Tous les livres sur terre
Revêt le sceau
Du voyage immobile sautille
D’un coeur à
L’autre discret
Secret
Amour page à page corps
Sans corps mais le visage
Qui lit la page lie
L’intérieur fraie un chemin à ce
Qui tremble
Ton regard sans doute
Désherbe en moi Friche
Déchue sans fleurs
Défriche aplanit troue
Jusqu’aux lumières intérieures
Celles loin loin en nous
Qui font peur
Et joie
Et jouent
Avec notre décision
À géométrie variable
–
–
–
Ne peux plus croire en ce qu’il faut voir
Je vois ce en quoi je
Croîs
Mon chevet ton regard
Je t’en prie
Soit clémente
Face à l’ignorance encore de ma foi
–
–
–
Vibratile
Ou -toire
La moire de cette nouvelle étoffe
De chair
Fait bouillir la lumière Aveugle Saigne
Mais.
–
–
Dimanche n’est jamais loin
Des levers de voile
–
–
Lever du chevet dans ton
Regard rigoureux
Aimant
-Té Je noie la musique
Qui s’échappe des peurs
Dimanche n’est jamais loin
Des levers intérieurs.
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–
Martine Cros, le 18/09/16, Dimanche
– Expéripoème I, et peinture : Le couple étrange, techniques mixtes sur carton –