Dans le vallon de la nuit au beau milieu d’un songe un grand lac de brume étale son silence qui chute de tous les bruits. J’attends encore un peu le frisson de nos ciels sur les lèvres du vent qui ricoche et qui fuit. Une sorte d’enfer doux qui noue dénoue les cheveux longs du rêve aux petits riens de l’air. Puis je noie sans souffrance un brin de liberté sous des dorures de lune.
09/09/16, Martine Cros, Vallon de nuit
Bleu, Encre sur vitre