c’est le grand tremblement intérieur de la vie
qu’il faut traduire
dans l’épuisement de naître
c’est incroyable comme
étant si loin de vous
mes pourtant vous appartiennent
un réconfort de vivre
que d’être à vous
libre coulée dans la traîne
de votre ombre riveraine
pour autant me reviennent
les lumières de la perdition
la vie m’apporte sa matière
chair, je n’ai besoin de rien
sous ma main se laissent échapper
mes impossibles fuir
de même saignent mes actes
existons-leur
ils sont politiques n’est-ce pas,
il faut le faire faisons,
mais ne m’oublie pas dans
la caresse que tu ne me prodigues
Martine Cros, le 23/10/16, Les lumières perdues, ou Gluck aime quand je pleure
*Gluck: compositeur
*das Glück, en allemand : la chance, le bonheur
C’est superbe… c’est incroyable comme chacun peut s’y retrouver , moi je m’y retrouve. Et puis ces 3 premiers vers …. l’énergie dans laquelle je baigne. Merci pour tes merveilleux mots
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