Vers vingt-deux heures par là j’enfile un pull-over, il fait un peu frais l’été touche à sa fin. C’est juste insupportable en moi ce froid, il est si peu suffisant.
Le froid c’est peut-être ça : c’est que tu t’endors loin dessous mon pull-over.
Le froid c’est : je ne crois pas en dieu, il ne croit pas en moi.
Mais quand ma peine est trop glaciale, j’enfile le manteau de tes yeux.
C’est suffisant pour vivre encore un peu dans les frimas.
Martine Cros, texte du 05 septembre 16, Vers vingt-deux heures par là
Duras a écrit « Dix heures et demi du soir en été », à une demi heure près et dans un autre pays on brûle ! Amitiés.
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Et j’aime beaucoup Duras…merci pour clin d’oeil, Serge, et bonne journée à vous!
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Ce qui me plaît le plus….
« Le froid c’est : je ne crois pas en dieu, il ne croit pas en moi.
Mais quand ma peine est trop glaciale, j’enfile le manteau de tes yeux.
C’est suffisant pour vivre encore un peu dans les frimas. »
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Merci de ton passage, Satine..!
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Merci pour CE clin d’oeil, bien sûr, avec CE, c’est mieux!
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