il y a des rais solaires
que les arbres amplifient
il y a un poème qui
s’écrit sous les feuilles
et un grand livre d’herbes
où se lit notre amour
il y a un fauve qui
saute
au-dessus des étreintes
ma bouche sur tes reins
qui ne peut plus parler
mais
qui épouse le calme
tandis que j’ôte ma
joue
de ces galbes secondes
nous sommes paysage.
Martine Cros, 16 novembre 2016, calme pays
Et Ophelia : photographie de Katia Chausheva ( de ses oeuvres ici )