Dans les calmes départs, arrimés fermement aux crinières de noires angoisses
baltiques, sur le quai gris de notre cheval blanc antique,
nous de toi moi de nous
visitons les pays de source onirique, écartant vivement les roseaux squelettiques
— ces dentelles de rives cousues à même la peau de nos chagrins
— ces entrées provisoires dans la brume et l’aube d’une révolution de terre
personnelle

Martine Cros, 31/12/16, Dans les calmes départs