
Et si rien ne survient d’un
désir
dans la robe longue du soir qui te vêt,
comment te
dénuder.
Si rien dans les étoiles ne se
dénoue
des rubans de la nuit qui te parent,
comment te
désirer.
Si rien ne t’habille plus que ces
lambeaux
de soif immémoriale
en laquelle tu te
complais,
Si le plein froid
t’embrasse
au travers des guenilles de la vérité,
te fait vibrer – te glace
à la fois,
Ajourne alors ton pas. Repose
en ce jardin furtif qui veut éclore en toi.
Au banc silencieux – assieds-toi
– qui te donne,
crissante,
une réponse
sous la neige des
paupières étoilées.
Martine Cros, 11 janvier/ 24 février 2017, Et si rien
& 3 variations, En ce jardin furtif , crayons aquarelle sur papier Figueras & photocopies



Apprendre la résilience.
Chemin escarpé.
Juché sur le silence.
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…et résilier aussi — mais avec bonté — résilier tout ce qui ne permet de devenir « hors » de soi, au monde… — merci de votre mot matinal cher ami!
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