We live only to discover beauty
All else is a form of waiting
___Kahlil Gibrán
Serpentant les paupières un battement de peu s’éphémère à sa joue dirait subtil baiser
Le monde y ferait pénitence
Aile dépoétisée
se tremble dans les mains
sans vol Pauvre vol sans oiseau
Le creux de l’amour suffit accueillant les falaises d’où son âme se jette Au plongeon corollent les éclaboussées de lumières, se calice gracieuse une voilée de vent ondulante de sa voix méconnue
Le ramage plaintif d’un crépuscule s’est tu
Chaise possède sa fenêtre et branche encore d’hiver son oiseau ébouriffé
Se treille aux arbres de son corps
ce chant à la chute brûlante, à la mer violente, à l’orage fourbu
Son regard ôte le poème infranchissable
S’épanche le ruisseau où personne n’a bu
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M. C. , brindille d’extrait d’un bout de fragment / 2013 / en ré-écrire
Sur Arvo Pärt: Für Anna Maria – l’écouter en ce lieu–
& photographie, Umbrae : Copyright © Katia Chausheva – Bulgaria –