Un blanc foncé—
dunkelweiss—
sait de moi
bien plus de choses
qu’il n’y paraît
Étale à la nuit tombe
des falaises
sans marbre devenues
horizontales
Tire un
trait
Le soleil crie :
— Adieu!
La femme est
douce comme une vague
Je regarde se coucher le ciel
dans le plein chant de ses reins d’or
rosées
rosiers
roseaux
tuyaux d’orgues du temps
un soir si seul de long mourir
Le bas du ciel
est un naufrage
dans le blanc sombre
de la nuit.
M.C., 15/05/17
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La femme douce, dessin à l’aquarelle.