![Don_Carlos_infant_d'Espagne_-_[...]Schiller_Friedrich_bpt6k684336](https://bleumouvantdelanuit.files.wordpress.com/2017/06/don_carlos_infant_despagne_-_-schiller_friedrich_bpt6k6843361.jpeg?w=768)
Travaillant lisant soir nuit.
Non. L’extase est divine !
A vos pieds pour jamais je veux prendre racine,
dit l’infant d’Espagne à sa reine.
Et faufilante, me faufilant plus loin :
Votre Don Carlos fut longtemps le nuage magique dans lequel
le dieu de ma jeunesse m’enveloppa pour m’empêcher de voir
trop tôt la petitesse et la barbarie du monde.
– Hölderlin à Schiller –
Concevant son roman d’Hypérion, Hölderlin était encore
sous l’influence de Don Carlos. Plus tard, il écrivait dans ses lettres
ce contraste entre le monde rêvé et celui où le poète est réduit
à vivre
à néant.
Le néant est à réinventer.
Le premier enfant de la beauté, dit Hypérion,
le premier enfant de la beauté humaine, de la beauté divine, c’est l’art.
L’art est à réinventer.
/MC\ 25.08.17