À l’aplomb de ces heures
que nous parvienne le baptême
sur le parvis où se baignent
arbres et visions
Si gracieuse
d’une mère
la douceur
que perle Paysage
dans la goutte sonore de l’éternité
(Et les miroirs regardent
obliquement honteux)
Dans les joncs d’or
où jeûnent encor
les apôtres de nos infinités
cousus
à ce renaissant vert des reflets
il n’est nul besoin d’être
(Nous nous sommes pardonnés
sans nous voir __ pardonnés
sans commettre l’inentendu)
À l’ourlet d’un silence
ne s’abstenaient les chants sacrés
que pour mieux laisser nos pas
tinter
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MC, 21/04/19, Réverbérations
